COVID-19
Les Jardins Lakou sont là pour vous appuyer.
Durant cette période difficile, nos clients comptent sur notre appui et nos conseils.
21 septembre 2020
Nous fournissons un service essentiel et c’est avec grand sérieux qu'aux Jardins Lakou nous assumons ce rôle, et pourquoi nous continuerons à préparer notre ferme pour la Saison 2020. Cependant, nous devons nous adapter à de nouveaux défis chaque jour.
Vous êtes sûrement au courant de la situation du coronavirus (COVID-19) et vous suivez probablement déjà les dernières nouvelles. Nous voulons vous tenir informés des mesures préventives en place pour protéger les membres de notre équipe, nos aliments et nos clients.
Voici ce que nous avons mis en place jusqu’à présent :
Ce sera une période chargée, mais nous avons un excellent plan de match, et nous avons l’œil sur l’ensemble de nos opérations.
Il y a d’ailleurs plusieurs avantages à s'approvisionner localement auprès d'une ferme écoresponsable :
N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des inquiétudes ou des questions.
Jean-Philippe Vézina
Directeur général
Les Jardins Lakou
F.A.Q. - Salubrité alimentaire
1. Le virus de la COVID-19 peut-il être transmis par la nourriture ?
La transmission du virus par l’ingestion d’aliments est écartée. De plus, le coronavirus ne peut pas se multiplier dans les aliments. Cependant, il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez, à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission.
Il est donc important de toujours observer les règles d’hygiène de base qui consistent à bien se laver les mains avant de manger et de cuisiner, à bien laver les aliments avant de les consommer ainsi qu’à tousser ou à éternuer dans le pli du coude.
2. Est-ce que je peux continuer à consommer des aliments en provenance de l'étranger ?
Les aliments importés ne comportent pas plus de risque de transmission du virus.
3. Est-ce que le gouvernement pourrait décider de fermer les épiceries ?
Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) tient à réitérer que les épiceries sont considérées comme un service primordial et ainsi le gouvernement n’en demandera pas la fermeture. De plus, la chaîne d'approvisionnement du secteur bioalimentaire est tout aussi importante et le MAPAQ demeurera actif pour assurer la sécurité et la disponibilité alimentaire des consommateurs.
4. Dans les centres d'achats et dans d'autres restaurants, les ustensiles, les serviettes, les pailles, les bâtonnets à café ne sont souvent pas protégés de la contamination du public. Faut-il interdire cette pratique ?
Le coronavirus se transmet via les gouttelettes respiratoires ou via les surfaces ou les ustensiles qui peuvent être contaminés par des gouttelettes. Il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission.
Ainsi, il faut tout de même porter une attention particulière aux lieux de libre-service où les ustensiles peuvent être manipulés par plusieurs personnes et il faut aussi :
5. Quelles précautions doivent prendre les manipulateurs d'aliments ?
S’ils pensent qu’ils présentent des symptômes de maladie respiratoire, il est important que les manipulateurs d'aliments informent leur employeur, évitent de préparer des aliments pour d'autres personnes et suivent les recommandations de la santé publique.
Il est possible que les manipulateurs d'aliments qui sont infectés puissent introduire le virus dans les aliments avec lesquels ils sont en contact via des mains contaminées ou encore en toussant ou en éternuant. Cependant, il est peu probable que cela se produise si les personnes qui sont en contact avec les aliments dans les entreprises alimentaires suivent les bonnes pratiques d'hygiène personnelle qui contribuent à réduire le risque de transmission de la plupart des maladies d'origine alimentaire. Ces pratiques sont notamment les suivantes :
Les manipulateurs d'aliments doivent se laver les mains fréquemment (même s'ils ne présentent aucun symptôme de maladie). Le lavage des mains est requis :
6. Que peuvent faire les exploitants d'établissements alimentaires (fermes, restaurants, supermarchés, abattoirs, boucheries, usines laitières, etc.) pour minimiser les risques ?
Jusqu’à présent, nous n’avons aucune preuve que la COVID-19 puisse être transmise par les aliments. Il est donc peu probable qu’une telle transmission ait lieu. Le respect des bonnes pratiques d'hygiène et de salubrité alimentaires et la cuisson sécuritaire des aliments minimisent de façon générale le risque de transmission de toute contamination et de toute maladie d’origine alimentaire.
Les exploitants d’établissements alimentaires ont un rôle important à jouer dans la prévention des maladies d'origine alimentaire. Dans le contexte actuel, ils devraient suivre les recommandations de la santé publique et les consignes suivantes :
7. Les manipulateurs d'aliments doivent-ils porter des gants ?
Non, le port de gants n’est pas requis et donne plutôt une fausse impression de sécurité. Un lavage des mains fréquent est plutôt de mise.
8. Y a-t-il des précautions particulières à prendre en ce qui concerne les commandes à emporter et la livraison ?
Outre l’application des mesures d’hygiène renforcées pour la préparation des aliments (voir la question Que peuvent faire les exploitants d'établissements alimentaires?), des précautions additionnelles peuvent être prises pour limiter la contamination des surfaces et les contacts multiples avec la clientèle :
La clientèle devrait manipuler les emballages, puis se laver les mains avant de manger.
Les masques et les gants ne constituent pas des mesures nécessaires pour assurer la protection des livreurs, des manipulateurs d’aliments ou de la clientèle. Leur utilisation est plutôt indiquée pour les patients qui présentent des symptômes ou chez qui une infection est suspectée, ainsi que pour les professionnels de la santé qui les soignent.
Rappelons que, jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve que la COVID-19 puisse être transmise par les aliments. Le coronavirus se transmet par l’entremise des gouttelettes respiratoires ou par le truchement des surfaces ou des ustensiles qui peuvent être contaminés par des gouttelettes. Il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission. Le respect des bonnes pratiques d'hygiène et de salubrité alimentaires et la cuisson sécuritaire des aliments minimisent de façon générale le risque de transmission de toute contamination ou de toute maladie d’origine alimentaire.
9. Les fruits et légumes devraient-ils être emballés ?
Non. Toutefois, les fruits et les légumes frais devraient toujours être lavés avant d’être consommés, comme c’est le cas habituellement.
En réalité, l’emballage des fruits et des légumes augmenterait les manipulations par les exploitants alimentaires, ce qui n’est pas souhaité. Les consommateurs doivent aussi être conscientisés au respect de l’étiquette respiratoire autour des aliments non emballés tels que les fruits et les légumes.
10. Est-ce que les activités d'inspection demeurent les mêmes ?
Malgré la crise actuellement en cours (COVID-19), les inspecteurs du Ministère continuent d'accompagner les exploitants pour qu'ils s'assurent de la salubrité des aliments, ainsi que de la santé et du bien-être des animaux. Ils sensibilisent aussi les exploitants sur les mesures de santé publique à suivre en lien avec la COVID-19 au moment de la préparation et la transformation des aliments.
Toutefois, certains services offerts par le Ministère peuvent être touchés, comme la délivrance des permis. Dans ces circonstances, aucune conséquence négative ne sera imputée à la clientèle du Ministère à cet égard.
11. Est-ce que je dois laver tous les articles emballés achetés à l’épicerie ?
Bien qu’il soit possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, ce n’est pas le principal mode de transmission. Le virus survit pendant trois heures environ sur les objets dont la surface est sèche (ex. : conserves, boîtes de céréales, sacs de nouilles, etc.). Il n’est donc pas nécessaire de nettoyer tous ses achats. La clé demeure de se laver les mains fréquemment, notamment dès le retour à la maison et après avoir rangé ses achats. Comme c’est toujours le cas, il faut également se laver les mains avant de cuisiner et avant de manger.
Afin de limiter la contamination des surfaces, rappelons que plusieurs mesures d’hygiène renforcées sont mises en œuvre par les exploitants d’établissements alimentaires et que les consommateurs doivent aussi être conscientisés au respect de l’étiquette respiratoire durant leurs déplacements dans les lieux publics, y compris dans les épiceries et les supermarchés.
12. Il est possible de procéder à la fabrication maison d'un nettoyant ménager à base d'eau de Javel. Que recommandez-vous exactement à ce sujet ?
Pour le nettoyage des surfaces à la maison, une solution de 0,1 % d’hypochlorite de sodium est recommandée. Cela correspond à 4 cuillères à thé (20 millilitres) d’une solution d’eau de Javel domestique dans 1 litre d’eau. Il est recommandé de préparer une nouvelle solution diluée chaque jour et aussi de ne pas mélanger l’eau de Javel à d’autres nettoyants.
Nous estimons qu’une solution de 0,1 % d’hypochlorite est suffisante pour éliminer un virus tel que le coronavirus, qui est moins résistant que d’autres microorganismes pathogènes.
Cela correspond à la littérature scientifique existant actuellement en lien avec les coronavirus et est en conformité avec les recommandations du CDC (Centers for Disease Control and Prevention).
Il est à noter que, dans le contexte actuel et selon les données scientifiques disponibles, la mesure de dilution proposée habituellement par le MAPAQ (1 :200) devrait être modifiée à une mesure de 1 :50 (qui équivaut à une solution de 0,1% d’hypochlorite de sodium) à titre de précaution.
Nous suivons l’évolution des données scientifiques sur le sujet.
13. Est-ce que mon chien ou mon animal de compagnie peut attraper le coronavirus et me le donner ?
Tout indique que le virus se transmet de personne à personne à la suite d’un contact étroit et rien ne prouve qu’il circule dans la population animale. En effet, aucun cas de transmission d’un humain (ou d’un autre animal) à un animal domestique n’a été identifié. Au Québec, aucune évidence ne suggère un risque d’infection des humains par les animaux ou par des produits animaux.
21 septembre 2020
Nous fournissons un service essentiel et c’est avec grand sérieux qu'aux Jardins Lakou nous assumons ce rôle, et pourquoi nous continuerons à préparer notre ferme pour la Saison 2020. Cependant, nous devons nous adapter à de nouveaux défis chaque jour.
Vous êtes sûrement au courant de la situation du coronavirus (COVID-19) et vous suivez probablement déjà les dernières nouvelles. Nous voulons vous tenir informés des mesures préventives en place pour protéger les membres de notre équipe, nos aliments et nos clients.
Voici ce que nous avons mis en place jusqu’à présent :
- Un renforcement des mesures d'hygiène. Nous informons tous les visiteurs et toutes les personnes qui travaillerons avec nous de toutes les nouvelles politiques d'hygiène, et mettons en place des politiques de lavage des mains plus strictes. Nous insisterons pour que le personnel et sous-traitant présentant des symptômes de toux, de fièvre ou de grippe, ayant récemment voyagé ou ayant des raisons de croire qu'il ait eu contact avec le virus ne se présente pas au travail et nous contacte immédiatement. L'objectif est de s'assurer que les malades restent à la maison, de protéger notre équipe, de suivre les dernières directives provinciales pour ainsi rester flexible face à la situation que nous naviguerons ensemble.
- Pratiquer la distanciation sociale. Nous limitons nos déplacements au strict minimum et nous comptons davantage sur le télétravail et les services de livraison de nos fournisseurs. Si nous devons nous rendre à l’extérieur, nous suivons les règles d’hygiènes qui s’imposent (lavages des mains, éviter de se toucher le visage, tousser dans son coude) et de maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres individus pour réduire au maximum les chances d’attraper ou de donner le virus.
- Un nettoyage plus rigoureux. Nous continuons de nettoyer autant que possible les outils, équipements et comptoirs de préparation entre les utilisations.
- Nous restons informés. Nous suivons attentivement les développements du coronavirus via le Gouvernement du Canada, le Gouvernement du Québec et l’Organisation mondiale de la Santé, en évaluant constamment la progression de la maladie.
Ce sera une période chargée, mais nous avons un excellent plan de match, et nous avons l’œil sur l’ensemble de nos opérations.
Il y a d’ailleurs plusieurs avantages à s'approvisionner localement auprès d'une ferme écoresponsable :
- moins de déplacements ;
- moins de maniements ;
- plus de transparence sur la provenance de vos aliments.
N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des inquiétudes ou des questions.
Jean-Philippe Vézina
Directeur général
Les Jardins Lakou
F.A.Q. - Salubrité alimentaire
1. Le virus de la COVID-19 peut-il être transmis par la nourriture ?
La transmission du virus par l’ingestion d’aliments est écartée. De plus, le coronavirus ne peut pas se multiplier dans les aliments. Cependant, il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez, à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission.
Il est donc important de toujours observer les règles d’hygiène de base qui consistent à bien se laver les mains avant de manger et de cuisiner, à bien laver les aliments avant de les consommer ainsi qu’à tousser ou à éternuer dans le pli du coude.
2. Est-ce que je peux continuer à consommer des aliments en provenance de l'étranger ?
Les aliments importés ne comportent pas plus de risque de transmission du virus.
3. Est-ce que le gouvernement pourrait décider de fermer les épiceries ?
Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) tient à réitérer que les épiceries sont considérées comme un service primordial et ainsi le gouvernement n’en demandera pas la fermeture. De plus, la chaîne d'approvisionnement du secteur bioalimentaire est tout aussi importante et le MAPAQ demeurera actif pour assurer la sécurité et la disponibilité alimentaire des consommateurs.
4. Dans les centres d'achats et dans d'autres restaurants, les ustensiles, les serviettes, les pailles, les bâtonnets à café ne sont souvent pas protégés de la contamination du public. Faut-il interdire cette pratique ?
Le coronavirus se transmet via les gouttelettes respiratoires ou via les surfaces ou les ustensiles qui peuvent être contaminés par des gouttelettes. Il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission.
Ainsi, il faut tout de même porter une attention particulière aux lieux de libre-service où les ustensiles peuvent être manipulés par plusieurs personnes et il faut aussi :
- Limiter au minimum les aliments offerts en libre-service (éviter les bars à olives, éliminer les pains et les bonbons).
- Limiter au minimum les aires (ou accessoires) de libre-service (ustensiles, pailles, etc.).
- Ne pas présenter les aliments en buffet (ex. : brunch).
- Ajouter des protections additionnelles (contenants, pare-haleine, mesures permettant de lavage des mains à proximité, service par un préposé).
- Augmenter la fréquence de nettoyage et d'assainissement des surfaces manipulées ou exposées.
5. Quelles précautions doivent prendre les manipulateurs d'aliments ?
S’ils pensent qu’ils présentent des symptômes de maladie respiratoire, il est important que les manipulateurs d'aliments informent leur employeur, évitent de préparer des aliments pour d'autres personnes et suivent les recommandations de la santé publique.
Il est possible que les manipulateurs d'aliments qui sont infectés puissent introduire le virus dans les aliments avec lesquels ils sont en contact via des mains contaminées ou encore en toussant ou en éternuant. Cependant, il est peu probable que cela se produise si les personnes qui sont en contact avec les aliments dans les entreprises alimentaires suivent les bonnes pratiques d'hygiène personnelle qui contribuent à réduire le risque de transmission de la plupart des maladies d'origine alimentaire. Ces pratiques sont notamment les suivantes :
- Lavage de main fréquent et bonne hygiène générale des mains
- Respect des bonnes pratiques d'hygiène et de salubrité alimentaires (voir le Guide des bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité alimentaires)
- Respect de l’étiquette respiratoire
- Éviter, dans la mesure du possible, tout contact avec quiconque présentant des symptômes de maladie respiratoire tels que de la toux et des éternuements.
Les manipulateurs d'aliments doivent se laver les mains fréquemment (même s'ils ne présentent aucun symptôme de maladie). Le lavage des mains est requis :
- avant de commencer le travail
- avant de manipuler des aliments cuits ou prêts à manger
- après avoir manipulé ou préparé des aliments crus
- après avoir manipulé des déchets
- après avoir effectué les tâches de nettoyage et d’assainissement
- après être allé aux toilettes
- après avoir éternué ou toussé ou après s'être mouché
- après avoir mangé, bu ou fumé
- après avoir manipulé de l'argent.
6. Que peuvent faire les exploitants d'établissements alimentaires (fermes, restaurants, supermarchés, abattoirs, boucheries, usines laitières, etc.) pour minimiser les risques ?
Jusqu’à présent, nous n’avons aucune preuve que la COVID-19 puisse être transmise par les aliments. Il est donc peu probable qu’une telle transmission ait lieu. Le respect des bonnes pratiques d'hygiène et de salubrité alimentaires et la cuisson sécuritaire des aliments minimisent de façon générale le risque de transmission de toute contamination et de toute maladie d’origine alimentaire.
Les exploitants d’établissements alimentaires ont un rôle important à jouer dans la prévention des maladies d'origine alimentaire. Dans le contexte actuel, ils devraient suivre les recommandations de la santé publique et les consignes suivantes :
- S'assurer que le personnel sous leur responsabilité est au courant des enjeux relatifs à la COVID-19
- S’informer auprès des membres du personnel quant aux voyages à l’étranger ou aux contacts avec des personnes ayant fait un tel voyage et leur demander de demeurer en isolement volontaire pour 14 jours.
- Veiller à ce que les manipulateurs d'aliments soient correctement formés aux pratiques d'hygiène alimentaire
- Assurer une supervision efficace des manipulateurs d'aliments pour renforcer les pratiques d'hygiène dans l’établissement
- Veiller à ce que des installations appropriées soient prévues pour le lavage des mains
- S'assurer que les manipulateurs d'aliments sont conscients qu'ils doivent signaler tout symptôme de maladie respiratoire avant ou pendant le travail
- S’assurer que les manipulateurs d'aliments et les autres membres du personnel ne sont pas malades
- S'assurer que le personnel présentant des symptômes reste à la maison jusqu'à l'obtention d'un avis médical
- Renforcer les procédures de nettoyage et d’assainissement pour les éléments qui sont exposés aux manipulations du public (poignées, caisses, comptoirs, menus, etc.). Il faut donc porter une attention particulière aux lieux de restauration rapide ou de libre-service où les ustensiles peuvent être manipulés par plusieurs personnes.
- Le recours à des buffets en libre-service où les gens doivent attendre en file, les uns près des autres et à proximité des aliments et des ustensiles, constitue un risque accru et doit être évité.
- Prévoir des capacités de stockage réfrigéré ou congelé additionnelles ou différentes pour répondre à la demande alimentaire qui risque d’être modifiée (diminution de la demande dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des institutions, augmentation des denrées pour la vente au détail).
- Prévoir un plan d’action en cas de manque de main-d’œuvre. Les activités de nettoyage et d’assainissement et les procédés de transformation qui nécessitent des qualifications ne doivent pas être négligés. Au besoin, donner la priorité aux activités assurant la meilleure disponibilité alimentaire et délaisser d’autres activités.
7. Les manipulateurs d'aliments doivent-ils porter des gants ?
Non, le port de gants n’est pas requis et donne plutôt une fausse impression de sécurité. Un lavage des mains fréquent est plutôt de mise.
8. Y a-t-il des précautions particulières à prendre en ce qui concerne les commandes à emporter et la livraison ?
Outre l’application des mesures d’hygiène renforcées pour la préparation des aliments (voir la question Que peuvent faire les exploitants d'établissements alimentaires?), des précautions additionnelles peuvent être prises pour limiter la contamination des surfaces et les contacts multiples avec la clientèle :
- Protéger les emballages (boîtes, verres, contenants, etc.) ou éloigner les emballages des manipulateurs ou des clients.
- Favoriser les transactions par téléphone ou par Internet et éviter l'utilisation d'argent comptant.
- Signaler l’arrivée du livreur puis laisser les boîtes à l’entrée des résidences.
La clientèle devrait manipuler les emballages, puis se laver les mains avant de manger.
Les masques et les gants ne constituent pas des mesures nécessaires pour assurer la protection des livreurs, des manipulateurs d’aliments ou de la clientèle. Leur utilisation est plutôt indiquée pour les patients qui présentent des symptômes ou chez qui une infection est suspectée, ainsi que pour les professionnels de la santé qui les soignent.
Rappelons que, jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve que la COVID-19 puisse être transmise par les aliments. Le coronavirus se transmet par l’entremise des gouttelettes respiratoires ou par le truchement des surfaces ou des ustensiles qui peuvent être contaminés par des gouttelettes. Il est possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, mais ce n’est pas le principal mode de transmission. Le respect des bonnes pratiques d'hygiène et de salubrité alimentaires et la cuisson sécuritaire des aliments minimisent de façon générale le risque de transmission de toute contamination ou de toute maladie d’origine alimentaire.
9. Les fruits et légumes devraient-ils être emballés ?
Non. Toutefois, les fruits et les légumes frais devraient toujours être lavés avant d’être consommés, comme c’est le cas habituellement.
En réalité, l’emballage des fruits et des légumes augmenterait les manipulations par les exploitants alimentaires, ce qui n’est pas souhaité. Les consommateurs doivent aussi être conscientisés au respect de l’étiquette respiratoire autour des aliments non emballés tels que les fruits et les légumes.
10. Est-ce que les activités d'inspection demeurent les mêmes ?
Malgré la crise actuellement en cours (COVID-19), les inspecteurs du Ministère continuent d'accompagner les exploitants pour qu'ils s'assurent de la salubrité des aliments, ainsi que de la santé et du bien-être des animaux. Ils sensibilisent aussi les exploitants sur les mesures de santé publique à suivre en lien avec la COVID-19 au moment de la préparation et la transformation des aliments.
Toutefois, certains services offerts par le Ministère peuvent être touchés, comme la délivrance des permis. Dans ces circonstances, aucune conséquence négative ne sera imputée à la clientèle du Ministère à cet égard.
11. Est-ce que je dois laver tous les articles emballés achetés à l’épicerie ?
Bien qu’il soit possible de contracter la COVID-19 en touchant une surface ou un objet où se trouve le virus, puis en portant la main à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, ce n’est pas le principal mode de transmission. Le virus survit pendant trois heures environ sur les objets dont la surface est sèche (ex. : conserves, boîtes de céréales, sacs de nouilles, etc.). Il n’est donc pas nécessaire de nettoyer tous ses achats. La clé demeure de se laver les mains fréquemment, notamment dès le retour à la maison et après avoir rangé ses achats. Comme c’est toujours le cas, il faut également se laver les mains avant de cuisiner et avant de manger.
Afin de limiter la contamination des surfaces, rappelons que plusieurs mesures d’hygiène renforcées sont mises en œuvre par les exploitants d’établissements alimentaires et que les consommateurs doivent aussi être conscientisés au respect de l’étiquette respiratoire durant leurs déplacements dans les lieux publics, y compris dans les épiceries et les supermarchés.
12. Il est possible de procéder à la fabrication maison d'un nettoyant ménager à base d'eau de Javel. Que recommandez-vous exactement à ce sujet ?
Pour le nettoyage des surfaces à la maison, une solution de 0,1 % d’hypochlorite de sodium est recommandée. Cela correspond à 4 cuillères à thé (20 millilitres) d’une solution d’eau de Javel domestique dans 1 litre d’eau. Il est recommandé de préparer une nouvelle solution diluée chaque jour et aussi de ne pas mélanger l’eau de Javel à d’autres nettoyants.
Nous estimons qu’une solution de 0,1 % d’hypochlorite est suffisante pour éliminer un virus tel que le coronavirus, qui est moins résistant que d’autres microorganismes pathogènes.
Cela correspond à la littérature scientifique existant actuellement en lien avec les coronavirus et est en conformité avec les recommandations du CDC (Centers for Disease Control and Prevention).
Il est à noter que, dans le contexte actuel et selon les données scientifiques disponibles, la mesure de dilution proposée habituellement par le MAPAQ (1 :200) devrait être modifiée à une mesure de 1 :50 (qui équivaut à une solution de 0,1% d’hypochlorite de sodium) à titre de précaution.
Nous suivons l’évolution des données scientifiques sur le sujet.
13. Est-ce que mon chien ou mon animal de compagnie peut attraper le coronavirus et me le donner ?
Tout indique que le virus se transmet de personne à personne à la suite d’un contact étroit et rien ne prouve qu’il circule dans la population animale. En effet, aucun cas de transmission d’un humain (ou d’un autre animal) à un animal domestique n’a été identifié. Au Québec, aucune évidence ne suggère un risque d’infection des humains par les animaux ou par des produits animaux.
Nous vous invitons à consulter le site du Gouvernement du Québec pour les dernières mise-à-jour concernant le COVID-19.
Soyez prudent, prenez soins de vous et de vos proches !
Jean-Philippe Vézina
Les Jardins Lakou
[email protected]
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